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Comment renforcer l’immunité d’un enfant après une maladie infantile

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Dans cet article, nous allons parler des effets thérapeutiques de certains extraits naturels et plantes médicinales. Pour que ces effets soient réels, n'oubliez que la qualité de ces produits est déterminante.

Les enfants sont tous sujets aux maladies infantiles. Varicelle, rougeole, rubéole, coqueluche, oreillons sont les plus courantes. D’origine virales ou infectieuses, les maladies infantiles ne touchent généralement que les enfants, car leur système immunitaire n’est pas encore prêt à affronter les virus et les infections. Même si elles ne présentent pas de réelle gravité, l’organisme doit lutter et se défendre, et elles occasionnent un état d’extrême fatigue. Bien sûr, l’enfant doit être suivi par un médecin, mais la naturopathie peut être un bon complément pour aider l’organisme de l’enfant à renforcer et restaurer ses défenses immunitaires. Quelques pistes dans cet article.

La maladie infantile, késako ?

Une maladie infantile peut être d’origine virale ou infectieuse. Elle est spécifiquement contractée par les enfants car leur système immunitaire est encore en développement et pas totalement opérationnel pour faire face aux agressions virales, et réguler l’équilibre des systèmes de l’organisme. C’est pour cette raison qu’un enfant est plus fragile et sujet aux maladies. Dans la plupart des cas, les maladies infantiles ne présentent aucune gravité. Cependant, il peut arriver qu’un caractère aggravé survienne, notamment chez les nourrissons. Elles peuvent aussi occasionner des complications chez les adolescents et les adultes s’ils la contractent (la rougeole et les oreillons notamment). Elles se manifestent le plus souvent par de la fièvre, des maux de tête, des douleurs d’oreilles ou de gorge, de la toux, parfois aussi des vomissements. Dans tous les cas elles s’accompagnent d’une grosse fatigue : l’asthénie pathologique. C’est le cas des enfants en convalescence qui, même une fois guéris, restent fatigués des suites de leur maladie.

Comment l’organisme fait-il face à la maladie

Le système immunitaire, en étroite relation avec les autres systèmes de l’organisme et les nombreuses cellules qui les composent, se charge de maintenir l’homéostasie générale. Quelle qu’en soit la cause, le système immunitaire met tout en œuvre pour détruire les bactéries qui l’envahissent. Lorsque l’organisme lutte contre une maladie, il occasionne parallèlement une forte fatigue, un processus naturel qui agit comme un signal pour prévenir des risques de désordres structurels dans l’organisme.

Les symptômes de l’asthénie de l’enfant

Après une maladie infantile, l’enfant reste fragilisé et fatigué pendant une bonne dizaine de jours en moyenne, selon la maladie contractée. On observe un état de fatigue générale de l’organisme, même sans effort et également pendant les périodes de repos. L’asthénie est souvent accompagnée de maux de tête et des douleurs musculaires, et parfois de troubles gastriques. L’enfant a besoin de beaucoup de repos et d’être au calme pour que son organisme retrouve son énergie.

L’asthénie pathologique et la phytothérapie

L’objectif de la démarche est de réduire la durée de convalescence de l’enfant, et de l’aider à lutter contre la fatigue, tout en tonifiant son système immunitaire sur le long terme. En cas d’asthénie des suites d’une infection virale chez l’enfant, les plantes adaptogènes sont parfaitement adaptées car elles s’adaptent aux besoin et aux manques de l’organisme. Il est intéressant également d’introduire des plantes anti-asthéniques, immunostimulantes et toniques pour le système nerveux. Voici un mix de plusieurs formes galéniques : la tisane de plantes, l’extrait fluide et l’huile essentielle.

Tisane de plantes recommandée (pour 100g) :

  • 20g de racines de réglisse. La réglisse est une plante adaptogène qui agit contre la fatigue chronique. On l’emploie aussi pour son effet tonique du système nerveux, et immuno-modulateur.
  • 20g d’ortie pour son action anti-asthénique et immuno-modulateur.
    20g de fleurs de sureau pour leur action immuno-stimulante et antivirale.
  • 20g de sommités d’eupatoire pour leur action immunostimulante et antivirale.
  • 20g de feuilles de menthe poivrée ou menthe douce pour donner un goût rafraîchissant à la tisane.

Comment faire la tisane ?

Ajouter quatre cuillerées à soupe du mélange des cinq plantes dans un litre d’eau froide, verser le tout dans une casserole. Faire chauffer, puis lorsque l’eau frémit, couper le feu. Couvrir et laisser infuser 10mn puis filtrer. Boire cette tisane en plusieurs fois dans la journée. Renouveler l’opération une dizaine de jours (pas plus car la réglisse ne doit pas être consommée sur une durée prolongée).

La propolis en complément alimentaire

– La propolis possède des propriétés antivirales et immuni-stimulantes très intéressantes. On en trouve sous forme d’extrait liquide. Prendre 3 gouttes dans une cuillère à café de miel le matin pendant 2 mois.

L’huile essentielle de ravintsara

L’huile essentielle de ravintsara est un puissant antiviral et un très bon stimulant pour le système immunitaire. On peut l’utiliser en diffusion dans la chambre de l’enfant, 10mn avant le coucher. On peut également l’employer sous forme d’huile de massage, diluée dans une huile végétale (+ / – 10 gouttes d’huiles essentielles dans 10ml d’huile végétale).

Le repos et l’alimentation

Le repos est indispensable pour la convalescence de l’enfant après une maladie infantile. L’alimentation doit aussi être équilibrée en conséquence.

Soulager le système digestif

Lors d’une maladie, le système digestif est le premier affecté et fragilisé. C’est pourquoi il est important de limiter tout ce qui va lui demander des efforts supplémentaires. D’où l’importance de faire manger l’enfant, même peu s’il n’a pas d’appétit, mais à chaque repas. Il est indispensable de supprimer temporairement les mauvaises graisses comme les graisses animales et celles contenues dans les produits transformés. Le sucre est également à éviter. Il faut privilégier les légumes et les viandes blanches et aussi bien hydrater l’enfant (tisanes, bouillons de légumes, eau…).

Après la période de convalescence, l’enfant pourra reprendre très progressive ses activités sportives.