Plantes médicinales

Cueillette de printemps : l’ortie

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Note : cet article parle des propriétés des plantes médicinales utilisées en phytothérapie. Pour ne pas être déçus, veillez à utiliser des plantes 100% pures et naturelles, sans colorants ni conservateurs et non ionisée.

L’ortie (urtica dioica)

Ortie (1)

 

Il existe une trentaine de variétés d’ortie, dont une qui se développe particulièrement en France et possède des vertus médicinales intéressantes. On l’appelle aussi « ortie dioïque », « ortie commune », « la grande ortie » ou « l’ortie des jardins ». Elle pousse généreusement dans les sous-bois en forêt jusqu’à 2000 mètres d’altitude. Paradoxalement considérée comme « mauvaise herbe », et évitée pour ses piqûres causant de fortes démangeaisons, l’ortie possède de très nombreuses vertus pour la santé.

En effet, les feuilles d’ortie contiennent de nombreux nutriments comme les flavonoïdes, les tanins, vitamines et sels minéraux.  Elles sont également très riches en fer, zinc, protéines, calcium et magnésium, précieux atouts pour l’organisme.

Tonique, diurétique, anti inflammatoire, hémostatique, on l’utilise pour éliminer les toxines de l’organisme, nettoyer les voies urinaires, rénales et digestives. L’ortie agit parallèlement en prévention contre l’ostéoporose grâce à sa forte teneur en sels minéraux.  Elle est également fortement recommandée pour soulager les douleurs rhumatismales et d’arthrite. Elle soulage aussi les syndromes prémenstruels et les douleurs provoquées par les règles abondantes. La racine d’ortie prévient pour sa part la formation de calculs rénaux et les maladies prostatiques.

En règle générale, l’ortie apporte vitalité et énergie à l’organisme. D’un point de vue dermatologique, elle réduit les excès de sébum et agit efficacement contre l’acné et les dartres. Elle soulage l’eczéma, le psoriasis, les piqûres d’insecte et les symptômes allergiques du rhume des foins. L’ortie est aussi indiquée pour favoriser la repousse et donner du volume aux cheveux. Elle renforce aussi les ongles cassants.

Les jeunes pousses d’orties peuvent se consommer crues mais elles doivent être hachées pour ôter leur aspect urticant. On peut également consommer les feuilles cuites dans des potages, et en infusion.

On la trouve en vrac en herboristerie, et également sous forme de teinture mère et gélules en parapharmacie. Mais la meilleure des orties est celle qui pousse dans la nature ! Le mois d’avril est le plus propice à la cueillette des jeunes pouces.

La soupe d’ortie : recette

Pour 3 personnes, compter environ 300g de feuilles d’ortie, 1 oignon, 1 pomme de terre, 1 gousse d’ail, 1 bouillon cube.

Faire revenir les légumes émincés dans 3 cuillerées à soupe d’huile d’olive pendant une dizaine de minutes à feu doux tout en remuant. Ajouter 1 litre d’eau, le cube de bouillon, un peu de sel et de poivre et laisser cuire pendant une bonne demi-heure à feu très doux. Mixer, puis ajouter une ou deux cuillerées à soupe de crème fraîche ou un peu de lait.

Mise en garde

Eviter l’ortie en cas de fragilités cardiaque, de maladie graves imposant un traitement médicamenteux récurrent, si vous suivez un traitement à base de fer ou un traitement anticoagulant. Elle est déconseillée aux femmes enceintes ou allaitantes, et aux enfants en bas âge.

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Continuez votre lecture, consultez l’index des articles Nutrition, les aliments bons pour la santé. Retrouvez de nombreuses autres recettes à base d’ortie dans mon livre Plantes de montagne, paru aux éditions Ouest France.

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