Arrêter le tabac de manière naturelle, quelles solutions adopter ?

Les effets néfastes du tabac sur la santé font l’unanimité, et ce depuis des lustres. Cependant, certaines personnes même très volontaires éprouvent de la difficulté à en faire le sevrage, non pas par manque de volonté mais ne sachant pas quelle solution adopter. Faisons le point sur  quelques solutions qui fonctionnent. Bien entendu, l’arrêt du tabac doit s’accompagner d’une bonne hygiène de vie au quotidien.

Arrêter le tabac par un sevrage par les plantes

La valériane pour un sevrage tabagique

La valériane s’utilise dans le cadre d’un sevrage tabagique de par son pouvoir à calmer les angoisses et les changements d’humeur, elle a aussi des effets positifs contre les troubles de sommeil. Ses racines, connues pour leur effet anxiolytique et sédatif, donnent à la cigarette un mauvais goût quand la plante est prise sous forme de gélules. On peut la trouver sous forme de plante séchée ou d’infusion, et sous forme de teinture mère (solution buvable extraite de plantes fraîches bio (non surgelé) qui ont été mis en macération dans des bonbonnes en verre sur les lieux de cueillette directement) :

L’avoine

L’avoine est souvent citée par les experts comme étant une plante idéale pour rompre avec l’addiction au tabac. On retrouve – entre autres – dans les tiges de cette plante de la gramine, un alcaloïde qui présente une structure moléculaire proche de la sérotonine et de la dopamine, des neuromédiateurs qui agissent sur les troubles nerveux qui inciteraient à la désaccoutumance au tabac. A prendre de préférence sous forme de teinture-mère.

Le plantain

Le plantain constitue une autre plante intéressante pour accompagner l’arrêt du tabac. En effet, son goût ferait barrière à l’envie de fumer par simple dégoût. De plus, le plantain draine les toxines des poumons et soulage la toux et l’inflammation des bronches. A prendre sous forme de teinture mère de plantain.

Le kudzu

Originaire d’Extrême-Orient, cette plante adaptogène, permettrait à l’organisme à mieux résister contre le stress. De plus, cette plante favoriserait la dégradation des métabolites toxiques de l’alcool. Elle se présente dans le commerce sous forme de compléments alimentaires, notamment en gélules. Attention, ce produit est inapproprié pour les femmes ayant des antécédents de kyste ovarien ou de cancer de sein.

On peut le prendre sous forme de gélules de racine de kudzu.

Un sevrage anti-tabac par les médecines douces

Outre les plantes, il existe aussi des systèmes thérapeutiques pour lutter contre le tabagisme :

La luxopuncture

Pratique indolore, voici une option pour ceux qui ont peur des aiguilles : la luxopuncture se réalise avec un rayon infrarouge, semblable à un stylo. L’objectif de cette méthode étant de rééquilibrer l’organisme au niveau psychique et physique. Pour la séance, le professionnel appuie sur les zones d’accupression dans le but de réduire la sensation de manque associée au sevrage tabagique.

L’auriculothérapie

Suivant les principes de base de l’acupuncture, cette intervention se concentre uniquement sur l’oreille. Les petites aiguilles vont être utilisées sur la partie où se concentre l’énergie de l’oreille. Il est nécessaire de maintenir l’aiguille sur place environ 2 à 3 semaines pour réduire l’état de manque. Notons que l’auriculothérapie ne pourra pas fournir le résultat espéré chez les personnes qui dépassent les 20 cigarettes chaque jour.

Les huiles essentielles pour lutter contre le besoin de tabac

Certaines huiles essentielles peuvent être d’un recours précieux pour accompagner un sevrage. C’est le cas notamment des huiles essentielles de marjolaine à coquille, de poivre noir, d’eucalyptus radiata, de verveine exotique et d’angélique. Bien entendu, il ne s’agit pas les utiliser n’importe comment et bien se renseigner sur le mode d’administration.

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